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Affichage des articles du novembre, 2023

Mes lectures de novembre 2023

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 Comme chaque mois, je partage mes retours de lecture qui peuvent peut-être intéresser certains.  N’hésitez pas à donner votre avis. Bonne journée. Éclipse totale de JO NESBO GALLIMARD  Genre Policier 5/5 Fan des livres de cet auteur pour son personnage l’inspecteur Harry, fin limier alcoolique, mais tellement attachant. Les romans de cet auteur sont extrêmement bien écrits, détaillés et peuvent sembler à certains longs et compliqués. Personnellement, j’adore ! Cela change tellement des lectures actuelles que je dirais faciles. Et puis un livre de plus de 600 pages, c’est agréable de temps à autre. Retrouver Harry Hole est un vrai bonheur, personnage toujours aussi complexe. Le rythme est endiablé, l’intrigue forte, pour ceux qui aiment les livres de Nesbo, c’est une pépite.  **** LUX de Maxime Chattam  Albin Michel Genre : Sciences-fictions  3/5 Je ne rate aucun livre de cet auteur depuis son premier roman. Celui-ci m’a intrigué par son absence de quatrième de couverture détaillée et

L’erreur

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  Fatiguée de voir sans cesse des personnes convaincues d’être parfaites. Les erreurs font partie de nos vies, elles en sont le ciment, les fondations, car c’est par leur rencontre que l’on va progresser, s’améliorer, devenir meilleur. Pour faire ce bout de chemin, il faut inéluctablement avoir un mode de pensées positif, sinon l’erreur sera perçue comme un fardeau, comme une meurtrissure. Trop souvent, les personnes se refusent à admettre leurs erreurs, allant jusqu’à refaire l’histoire pour qu’elle s’accorde avec leurs fautes. L’erreur est inévitable si on expérimente, si on se frotte aux autres. L’erreur se retrouve dans le milieu du travail, en amour, en amitié, peu importe. Cette erreur n’est jamais négative, elle sert à évoluer, à apprendre. Il serait bon surtout de ne pas oublier que l’erreur est toujours subjective. Ce que l’on nomme erreur sera différente selon la manière dont on la regarde.   L’erreur est inévitable, alors acceptons-là, puis évitons surtout de ne jamais la re

L’aura

  Ceux qui en parlent passent pour des gourous ou des illuminés. Cela fait des années que l’on sait que le corps est séparé entre le corps physique et le corps énergétique. L’aura est ce corps énergétique, cette sorte de bulle d’énergie qui entoure tous les êtres vivants. L’aura reflète les énergies positives ou négatives des personnes et sa couleur va varier selon son humeur. Cette bulle énergétique serait faite de plusieurs couches. Je rêverais de percevoir cette aura, comme mon papa. Il est évident qu’il est important que pour avoir une belle aura de s’entourer de personnes positives et bienveillantes. La nature est extrêmement utile pour nettoyer son aura, pour se sentir bien. L’aura n’a pas été prouvée scientifiquement, même si cela se voit sur les photos prises par certains photographes.   Pourtant, certains chercheurs pensent que ce serait une maladie, une perception particulière qui ferait voir ces formes colorées.  Je fais partie des personnes qui pensent que cette aura existe

Pourquoi écrire encore et toujours ?

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  Souvent, je me demande pourquoi j’écris encore, pourquoi je lance ces mots dans le silence de vos vies, pourquoi je trace sur le papier ces phrases. Est-ce par habitude parce que j’écris depuis que je suis gamine, laissant des bouts d’histoire de gosse dans des vieux cahiers, des mots que je planquais dans toute la maison pour «  communiquer », et pourtant, j’ai toujours été bavarde. Mes mots sont clashs, forts, jamais enrobés dans la guimauve. Comme disait Eluard, par les mots, on peut refaire le monde, on peut reconstruire ce qui est démoli. Par les mots, on peut faire rêver, voyager. Par les mots, on peut faire rire ou pleurer. Les mots sont là, prêts à ouvrir des portes souvent fermées. Les mots les défoncent. Les mots les traversent. Les mots sont des caresses sur la vie. Les mots sont la pommade sur les blessures, sur les déchirures.   J’écris avec l’encre qui coule dans mes veines. J’écris le plus possible pour ne pas qu’elle sèche. J’écris sans savoir pourquoi. Peut-être de m

Lettre à ceux qui ne savent pas …

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Voilà dix ans que je vis avec une fichue maladie auto-immune, qui s’est installée, qui est là et bien là. Une maladie dont on ne peut divorcer même si on en meurt d’envie. Elle est nôtre jusqu’à notre mort. Tel un amant volage, elle me laisse parfois en paix durant quelques mois, à tel point que j’en oublie son existence si ce ne sont mes gouttes à prendre tous les matins. Et puis soudain, sans crier garde, sans demander mon avis, elle débarque avec violence, n’hésitant pas à me mettre un bon coup de poing en pleine figure. Vous entendrez des bonnes âmes vous susurrer que ce n’est pas grave, que vous êtes une satané fainéante, qu’il faut bouger votre popotin et tout ira bien. Seulement la réalité est autre. Stabilisée, vous n’avez aucune raison de redouter un coup bas, pourtant il est bien là. Un matin, la fatigue vous terrasse, sans cogner à la porte, sans autorisation, vous avez envie de dormir, votre peau se dessèche, les yeux vous brûlent, l’angoisse vous saisit, la libido se ramol

Miss Univers 2023

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  Aujourd’hui, je ne vais pas faire l’apologie de Miss Monde, dont je salue la beauté parfaite, mais sur l’évolution de cette festivité où on voit enfin une femme avec des rondeurs sur le podium. Une femme ronde a pu déambuler sur un podium au milieu de plus de quatre-vingt autres candidates. Une première ! Lorsque je l’ai vue aux informations, j’ai souhaité durant une seconde que ce soit elle qui gagne. C’était sans oublier que les critères de notre société sont liés à la minceur, voire la maigreur. La taille S n’est pourtant pas celle de la Beauté qui n’est au final que subjective. J’applaudis Jade, cette femme, qui a ainsi poussé notre monde à changer les mentalités, à faire comprendre que le plus important est d’être bien dans sa peau. Parce qu’il est temps que chacun prenne conscience que la beauté est différente pour chacun de nous et qu’il vaut mieux un beau sourire qu’une taille bien fine.  

L’espoir

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  Le monde ne va pas bien, c’est un fait, beaucoup perdent espoir, c’est un autre fait. Et pourtant, lorsqu’il n’y a plus d’espoir, il faut se relever. Quand l’espoir vient à manquer, il faut retrouver une raison, minuscule, toute petite, illusoire peut-être, mais il faut trouver quelque chose. Ne plus croire en l’espoir est une manière de creuser sa propre tombe. Lorsque l’on tombe en souffrance, l’avenir semble sombre, triste, sans issue. Il est important de toujours se souvenir que l’on est en vie, que le sablier du temps continuera de filer que nous soyons cloitrés dans notre angoisse ou que nous choisissions de faire éclater les barrières.   Comme je l’ai souvent dit sur mon ancien blog, je crois aux synchronisations de vie, à ces hasards qui n’en sont pas vraiment, à ces futurs qui vont mettre sur notre route une personne qui par son sourire, son amour ou simplement ses mots, nous offrira un nouvel espoir possible. Avec les années, j’ai découvert que notre mode de pensées était u

Peindre, bien plus qu’un simple loisir

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  Peindre ou dessiner est avant tout un loisir pour beaucoup, une façon de grappiller du temps. Mais c’est bien plus que cela ! C’est également un besoin que le corps a de se poser, une manière thérapeutique de méditer avec les couleurs, de se vider l’esprit. Si peindre n’apporte rien de positif à l’organisme, il faut cesser un temps pour y revenir plus tard. On ne peut être tout le temps productif ou imaginatif. Il faut se laisser porter par son envie. Nombreux artistes commencent plusieurs toiles sans les finir, parfois des mois après,     peut-être simplement parce que le ressenti vers un tableau à réaliser ne sera plus indispensable quelques semaines plus tard. Ce n’est pas grave. Cela reviendra. L’important est d’être porté par le présent et uniquement le présent. Peindre quand on a envie ce que l’on a envie permet au corps de se détendre, d’être en phase avec lui-même. Cela vaut toutes les thérapies possibles ! Alors n’hésitez plus, autorisez-vous à peindre, osez, même si vous êt

Célébrer la vie

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  Même au pire moment, il faut continuer à célébrer la vie. Il faut continuer à écouter de la musique, regarder des photographies ou des peintures qui vont vibrer. Toujours penser à ce qui est beau dans ce monde, le rire d’un enfant, un arc-en-ciel dans le ciel. La vie a toujours deux facettes. Il faut savoir de quel côté poser son regard. S’éloigner du côté sombre même s’il nous attire. Le repousser de toutes ses forces pour ne pas se laisser engloutir. Regarder la lumière, cette petite flamme qui est en chacun de nous. La forcer à briller. Ne surtout pas la laisser s’éteindre. Et célébrer la vie, jusqu’à notre dernier souffle. 

Soyez fier de vous !

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  Enseignants, parents, amis, nous avons tous à un moment de notre vie subi des critiques qui nous ont fait douter de nous, de nos compétences, que nous ayons cinq ou quatre-vingt ans. Critiquer est tellement facile, tellement habituel, que certains ont cette fâcheuse manie de lancer de ces petits pics tueurs. Pic désagréable, pic déstabilisant, pic dérangeant. Il est important de savoir se protéger de ces personnes critiques et nocives.   Ce n’est pas facile quand on a été habitué à ne rien dire, à ne pas faire de vagues. Seulement, il est temps pour chacun de dire stop, et surtout d’être fier de soi. Ce n’est pas dans la critique que l’on se construit, mais dans les encouragements bienveillants. Alors que chacun laisse couler des mots de miel plutôt que des mots acides, et surtout soyez fier de vous ! 

Série « Tout va bien ! »

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  Voilà une série vraie, qui va certainement choquer certaines personnes, ou leur faire dire que ce n’est que du cinéma. Et bien non ! On en est loin … La vie ou plutôt la fin de vie de cette petite fille Rosa, atteinte d’une leucémie, hospitalisée pour une greffe de moelle osseuse. Une fois encore, je n’ai envie de dire qu’une chose, regardez cette série qui est parfaite, sensible et tellement réelle. J’ai hésité à regarder cette série, le sujet me touchant de près. Mon fils ayant eu une auto greffe de moelle, cette vie dans l’hôpital, je l’ai vécue. Ces mois où il est resté en chambre stérile pendant presque trois mois. Je me suis tellement reconnue dans le vécu de cette famille, dans la relation avec la petite sœur, avec les « autres ». Cette diffusion est extrêmement bien construite, simplement parce que le « ça n’arrive qu’aux autres », il ne faut pas y compter.  Un jour, cela vous tombe dessus, avec violence. Et cela fait mal, à tout le monde, autant aux concernés qu’aux proches.

Hashimoto et autres maladies thyroïdiennes

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Parce que cette fichue maladie doit être reconnue ! Parce qu’ensemble, nous y arriverons …Texte de rappel que j’ai publié en 2014 au début de ce combat.    On ne tombe pas malade par hasard tout comme on ne tombe pas amoureux par hasard. Je t’ai rencontré par hasard un soir d’automne. Toi, maladie que je maudis, tu m’as chuchoté à l’oreille.   Je suis une maladie auto-immune invisible, j’attaque ta thyroïde pour te pourrir la vie. Je suis maintenant scotchée à toi pour toujours. J’arrive souvent sur la pointe des pieds, sournoisement, et on tarde à me reconnaître car les analyses ne révèlent pas toujours ma présence. Je vais te plonger dans un puits sans fond que toi seul connaitras, les autres ne pourront te voir, mais toi, tu me sentiras dans ton corps, dans ton âme. Mes anticorps vont attaquer ta thyroide jusqu’à la détruire complètement. Il y aura un « Avant » et un « Après ». Avant tu étais pleine d’énergie, que tu courrais et que tu t’amusais. Avant tu pouvais faire mille choses

Documentaire envoyé spécial : professeurs malmenés etc

  Pas de vagues ! C’est dit et redit ! Émission stupéfiante, mais pas   surprenante, tellement la réalité ! La lenteur administrative, l’absence des professeurs, la violence des élèves, le recrutement de personnes incompétentes, l’absence d’aide de la hiérarchie. Sans parler du recrutement en quelques heures de contractuels incompétents !  Doit-on parler des rapports commandés et étudiés dans des pays lointains ( comme si les personnes ne pouvaient réfléchir en France et devaient se payer des séminaires à l’autre bout du monde)… dont l’un des projets fut facturé 500 000 €. Un document qui n’a pas servi à grand chose ! Que d’argent fichu en l’air !  Quel gaspillage !  Cela me rappelle quelque chose ! Le « Pas de vague » de l’éducation nationale, son inertie. L’incompétence des rectorats. Seulement voilà, la plupart des parents s’en moquent trop occupés par leur travail, leur vie de famille. Certains procéduriers passent leur temps à écrire des lettres se plaignant de tout et n’importe q