Pourquoi écrire encore et toujours ?

 Souvent, je me demande pourquoi j’écris encore, pourquoi je lance ces mots dans le silence de vos vies, pourquoi je trace sur le papier ces phrases. Est-ce par habitude parce que j’écris depuis que je suis gamine, laissant des bouts d’histoire de gosse dans des vieux cahiers, des mots que je planquais dans toute la maison pour «  communiquer », et pourtant, j’ai toujours été bavarde. Mes mots sont clashs, forts, jamais enrobés dans la guimauve. Comme disait Eluard, par les mots, on peut refaire le monde, on peut reconstruire ce qui est démoli. Par les mots, on peut faire rêver, voyager. Par les mots, on peut faire rire ou pleurer. Les mots sont là, prêts à ouvrir des portes souvent fermées. Les mots les défoncent. Les mots les traversent. Les mots sont des caresses sur la vie. Les mots sont la pommade sur les blessures, sur les déchirures. 

J’écris avec l’encre qui coule dans mes veines. J’écris le plus possible pour ne pas qu’elle sèche. J’écris sans savoir pourquoi. Peut-être de manière narcissique comme m’a dit une personne. Peut-être égoïstement. Peu importe. J’écris même si je ne suis pas lu. Parce que j’aime les mots, j’aime le français. 

Et je continuerai à écrire, encore et encore. Je suis juste paresseuse, et les lignes de mon prochain polar se font rares, mais progressivement se dessinent. 

Mon stylo n’est peut-être là que pour partager, tout simplement, sans raison. Car faut-il une raison à toute chose ?




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