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 «  Tout est dit … Les médecins devraient un peu plus s’intéresser à cette maladie. J’ai eu la chance d’avoir un médecin traitant extraordinaire qui a su faire un diagnostic rapide et efficace m’évitant des mois de gouffre. Je côtoie depuis dix ans sur les groupes des réseaux sociaux ou via l’association tellement de personnes en souffrance. Je dis NON !  La médecine aujourd’hui doit accepter de rester humble, de dire à un patient : je suis dépassée, car elle est dépassée devant une maladie où pour être sur pied, il ne suffit pas qu’une TSH se trouve dans les normes.    On vit avec Hashimoto, on travaille avec Hashimoto, on aime avec Hashimoto, mais c’est une maladie qui change la vie. Par elle, on doit apprendre à fuir les énergies négatives qui réactivent notre hypothyroïdie, par elle, on doit accepter d’être à l’origine de notre maladie. Notre corps sous l’emprise d’un choc violent a simplement dit STOP !  Stoppez avant d’être stoppés. Écoutez votre corps. Il est le meilleur indice.

  Dernièrement, j’ai entendu cette phrase qui m’a interpellée : Tendre la main, c'est risquer de se la faire mordre.   Ce n’est pas faux. Nous vivons dans un monde de brutes. Et pourtant ! Est-ce une raison pour être égoïste et ne penser qu’à soi ? Peut-être est-ce la vie qui a fait son œuvre, mais j’ai simplement appris de mes erreurs. Je ne côtoie plus que des personnes qui ont envie de me voir. Je continue à tendre la main, mais sans insister. Mon temps est devenu tellement précieux que je ne le dilapide plus. La distance m’oblige à ne plus voir certaines personnes, mais notre lien qui perdure depuis des lustres reste très fort et le restera jusqu’à ma mort. À l’inverse, je ne me prends plus la tête avec ceux qui ne veulent pas me voir, ceux qui prétextent des excuses souvent bidons. Ils sont rares, et je préfère donner à ceux qui m’aiment vraiment, et non ceux qui se servent de moi. Vous l’avez certainement remarqué, plus vous êtes à l’écoute d’une personne et moins cette derni

« Je continuerai à me battre pour tous les malades. J’ai la chance, car c’en est une, d’être une résiliente. J’ai traversé des épreuves terribles, des situations inimaginables, j’ai pleuré des larmes de sang et pourtant, je n’ai jamais cessé une seule fois de croire que je ne pourrais pas survivre. Je me suis toujours raccrochée à mon intuition, à ces sentiments positifs que j’essaie de véhiculer depuis toujours. Je crois dans les valeurs fortes qui font les hommes. Suis-je naïve ? Peut-être, mais j’apprends chaque jour de mes erreurs. Toutes mes souffrances m’ont permis de poser mes mots, de ne pas renoncer à mes rêves, de vivre tout simplement. On peut choisir de ruminer ses échecs, ses erreurs, son malheur, ou on peut foncer la tête haute vers un avenir meilleur. Aujourd’hui, je sais, que j’ai eu une vie avant Hashimoto, mais surtout qu’il y a une vie à vivre avec Hashimoto, et cette vie ne s’arrête pas à la maladie. Sortez vos pinceaux, vos crayons, servez-vous de cette épreuve pou

  Le laid de l’île de Mull de Heather MCCOLLUM   J’ai Lu Romance historique ⭐️⭐️⭐️⭐️ Il fut une époque où je lisais beaucoup de romances historique  S comme celles de Juliette Benzoni, il y a une quarantaine d’années. Ayant lu beaucoup de bons commentaires sur les romans de Mccollum, j’ai eu envie de tester, un peu par défi, sortant totalement de ma zone de confort actuelle. Il y a des moments où on n’a pas envie de « livre prise de tête ». C’était donc le bon moment.  Agréablement surprise, cette romance est bien écrite, et même si c’est une histoire classique avec tous les stéréotypes d’une love story qui se passe en Ecosse, c’est bien mené. Les codes y sont, et l’histoire de ces highlanders est sympathique.J’ai lu que certains lecteurs parlent de plagiat. N’ayant pas lu ce genre depuis fort longtemps, je n’y ai pris garde et l’histoire m’a amusée, fait sourire. Je ne dis pas que c’est un livre hautement philosophique, mais bon, j’ai retrouvé cette évasion de jeunesse au travers des

 Comme promis, je publierai mes retours de lecture. ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ Il n’y a pas à dire, cette Rurabaga est fabuleuse. Mon petit-fils de cinq ans m’a demandé de lui relire plusieurs fois. Vu que je l’avais acheté en numérique, il n’a pu tourner les pages. La prochaine fois, je prendrai la version papier. Déjà une sorcière, cela plaît aux marmots, mais une sorcière aussi rigolote, avec un look qui n’a rien d’une sorcière, c’est quelque chose ! Se servir d’une épidémie pour articuler le texte est tout bonnement génial. Que de questions j’ai eues après la lecture ! Un excellent moyen de dédramatiser un phénomène qui a laissé des traces. Et puis, Rutabaga n’est jamais seule, il y a ses fidèles animaux … qui parlent ! On devrait faire un dessin animé de ce livre qui est bien écrit, et excellent pour les enfants. Et puis, n’oublions pas le zozotement    mémorable de notre sorcière : «  qu’èche-qui-che-pache ». Fous rires garantis pour les petits !  Et puis, il n’y a pas de mot fin puisque la proc

  La vie est chère, trop chère. La pauvreté n’est pas juste une gentille histoire que l’on se raconte pour se donner bonne conscience. Elle existe belle et bien en France et ailleurs, à votre porte parfois. Elle est devenue tellement courante que plus personne n’y fait attention. Les gens passent et ne remarquent même plus le sans abri qui tend la main. Quelques pièces, ce n’est pas grand chose, mais voilà, il y a tellement de mendiants de nos jours que l’on ne sait pas à qui donner. Pourtant la vraie misère existe. Elle est rarement dans la rue, car le pauvre conserve souvent une plus grande richesse, sa dignité. C’est important la dignité. Alors plutôt que de faire la manche ou de demander de l’aide, le pauvre va s’enfoncer dans la misère.   Vaincre la pauvreté est une des missions premières de l’Abbé Pierre puis de Coluche, des hommes persuadés que le monde allait être meilleur, que les pouvoirs publics allaient tellement les aider qu’il n’y aurait plus de pauvres. C’était il y a de

  J’ai fêté mes dix ans de partage, dix  ans à écrire chaque jour, ce fut un beau défi. Je publierai beaucoup moins sur ce blog, faute de temps. Plusieurs synopsis de romans ont germé, des défis peintures pour de futures expositions, un investissement renforcé dans les associations où je prodigue mon aide, je n’ai plus de temps. À la demande de plusieurs auteurs, je mettrai mes retours de lecture des plumes méconnues, peut-être comme me l’a suggéré un auteur des interviews.  Qui est partant ?  Je terminerai juste par des mots qui ne sont pas de moi, mais d’un grand, un très grand.  "Il y a les mots ... Ceux que l'on a trop attendus... Ceux qui ne sont jamais venus... Ceux qui nous ont souvent déçus... Il y a les mots... Ceux que l'on n'ose pas se dire... Ceux qui nous font parfois souffrir... Ceux que l'on cherche avant d'écrire... Il y a les mots...Ceux que l'on glisse à son oreille... Ceux qui promettent un doux réveil... Ceux qui font briller le soleil..

 «  Toujours debout malgré les attaques, l’équipe de l’envol du papillon est heureuse de vous présenter le couverture du livre qu’elle parraine.   Dix ans que notre vice-présidente se bat pour cette reconnaissance, une cause juste. »  Suite à ce triste constat, personne ne nous écoute vraiment, j’ai publié en 2015, un essai pour faire connaître la maladie auto-immune d’Hashimoto :  Hashimoto, mon amour  puis ce livre n’ayant plus d’éditeur, je l’ai publié de nouveau sous le titre   Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie   en 2017. Cette seconde édition ayant disparu également, je me devais de publier de nouveau ce recueil à partir du texte d’origine, mise à jour, ainsi que d’articles issus de mon ancien blog  rougepolar  avec de nouveaux témoignages. Pourquoi voulons-nous une reconnaissance ? Pour être reconnus, totalement. Pour un meilleur remboursement de nos pathologies, de certains médicaments comme Tcaps et Tsoludose. Pour surtout que cesse complètement les préjugés envers les m

  L’art est primordial, et tout artiste même débutant, aimerait être le précurseur d’un mouvement artistique, afin que ce qui sort de ses tripes, de son âme, puisse être entendu.   C’est tellement merveilleux de faire danser les couleurs, de faire rêver. Un tableau a ce privilège de pouvoir être regardé, parfois jusqu’à plonger dedans, jusqu’à disparaître.  Un mouvement artistique peut émerger soudainement sous l’impulsion d’un groupe d’artistes, un peu comme si soudain, ils étaient tous reliés par un lien invisible. Les mouvements artistiques se sont succédés, cubisme, impressionnisme … D’un mouvement artistique, il n’y a qu’un pas pour arriver à un style artistique. Et pourtant, c’est compliqué. Il est très difficile à notre époque de se différencier des autres, d’avoir sa propre particularité. La majorité des artistes se contentent de reproduire des photos, des images, voir de détourner des tableaux déjà existants. La petite différence va se faire lorsque l’artiste va s’approprier l

  La pensée positive est à la mode, et c’est une bonne chose. Il est important de vivre le plus positivement possible. Il est temps que chacun laisse s’échapper telles des bulles de champagne ce besoin d’espoir. Ne le laissons pas là, coincé au creux de notre estomac. Laissons-le partir, s’envoler haut très haut. Échangeons des mots qui font du bien, des mots qui dansent, des mots qui réconfortent. Que chaque bulle qui s’entrechoque puisse créer un lien entre les personnes. Faisons éclater une envolée de bulles positives. 

  « La contrainte suscite la création. » Voilà une phrase entendue dernièrement, une phrase qui résonne en moi. La création par définition, c’est être libre, libre de poser des couleurs, des mots, libre de laisser nos émotions prendre le dessus. Cela semble donc contraire à cette phrase, puisque par définition, une contrainte est un frein à la liberté. Alors pourquoi une telle affirmation ? Et surtout qu’est-ce que la contrainte en peinture ? En écriture ? On peut peut-être parler de contrainte lorsqu’un genre artistique s’avère une obligation pour un concours ou un travail, ou lorsque l’artiste veut progresser dans une technique particulière. Dans ce cas précis, effectivement, la contrainte de cette nouvelle opportunité artistique peut susciter la créativité. D’autres contraintes possibles ? À vos commentaires…

  En voilà des passions qui sont bien prenantes. Beaucoup de personnes me demandent comment j’arrive à faire les deux. Rassurez-vous, je ne suis pas une super woman ! Mes passions sont une vraie Lumière dans mon existence qui me poussent chaque jour à me surpasser, à me relever, à supporter une santé difficile à vivre par moment. Écrire ou peindre, le choix ne se fait pas. Il n’a pas lieu d’être. Tout est question de vibration ou d’inspiration. Il y a des jours où les mots, et eux seuls, s’invitent, et d’autres où ce sont les couleurs et la matière. Contrairement aux artistes qui vivent de leurs œuvres, livres ou toiles, je ne surfe pour ma part que sur le plaisir, ce qui me permet de garder cette possibilité de choix, peindre ou écrire à ma guise quand l’envie m’emporte. Souvent, les deux s’entrechoquent même pour une petite heure sur une journée. Aujourd’hui, ce sera écrire. Je dois refaire le dernier manuscrit dont j’ai repris mes droits.  Heureusement, il pleut ! 

  Très bonne nouvelle les Papillons. Le recueil sur les maladies thyroïdiennes est en cours de réécriture, et sera, j’espère publier dans quelques semaines. Pourquoi il est important ?   Parce qu’une reconnaissance est indispensable, et qu’à travers un ouvrage, ceux qui ne savent pas, peuvent apprendre. Lors de la parution du premier « Hashimoto, mon amour », ce livre fut déposé dans les centres de santé, les hôpitaux, au ministère, et j’en passe. Nous avions reçu, selon les statistiques de l’éditeur de l’époque, plus de trois mille réponses et encouragements.  Depuis, je n’ai rien lâché. Les éditions ont coulé, et bien tant pis, avec l’association l’envol, on remet le pied à l’étrier et on continue … Et nous savons que vous serez là ! Pourquoi faut-il écouter son corps avec un dysfonctionnement thyroïdien ?  Simplement parce que les problèmes de thyroïde sont lourds. Hormis dans le cas  d’un simple dysfonctionnement thyroïdien faisant suite à une grossesse ou une ménopause, dans les a