Ah, cette thyroïde ! Comment s’en sortir ?

 On en lit des choses depuis quelques mois sur la thyroïde. C’est inquiétant , car si la montée des naturopathes ou des coachs thyroïde sont en augmentation, cela signifie que les malades sont malheureusement de plus en plus nombreux. Certains vous diront que c’est la génération des presque quadra, ceux qui ont subi Tchernobyl, même si on continue à nous dire que le nuage nous a épargné. D’autres, par contre, vous diront que le dysfonctionnement a fait suite à une infection Covid ou à la vaccination, mais la plupart cocheront la case stress, angoisse etc 

Au final, peu importe ! L’important est d’arriver à vivre le mieux possible. Trop de personnes n’osent contredire leur endocrinologue ou leur médecin, acceptant sans broncher des traitements qui ne leur conviennent pas, simplement parce que leur soignant considère qu’ils sont «  dans la norme ».

Mais une norme ne veut rien dire toute seule. Il faut différencier la norme des malades sans thyroïde, des malades avec un dysfonctionnement post partum par exemple, de ceux avec une maladie auto-immune etc

Prenons la maladie auto-immune d’Hashimoto, où les anticorps se retournent contre la thyroïde du malade. Selon les individus, ces anticorps peuvent baisser avec un travail sur l’alimentation, mais pour certains ce sera inefficace. Il est donc primordial de ne pas suivre bêtement un protocole donné pour une personne car rien ne prouve que celui-ci marchera pour vous.

Prenons l’exemple du gluten et des produits laitiers qui ont actuellement le vent en poupe. 

Il est vrai que le gluten n’est pas copain avec les tpo. Pourquoi ? Parce qu’un des composants du gluten ressemble à un des éléments que fabrique notre thyroïde, résultat, lorsque vous prenez trop de gluten, notre thyroïde se met à débloquer.

Mais ce n’est pas une raison pour faire du 100% « sans gluten » sauf si vous êtes bien sûr intolérant au gluten.

De plus comme le fonctionnement de notre thyroïde est capricieux, vous aurez des périodes où tout va bien, et d’autres où tout par en vrille.

J’ai testé le 100% sans gluten et sans lactose, pensant bien faire et ce fut une catastrophe. Au lieu de voir mes tpo descendre, ce fut l’inverse.

Je n’ai donc plus supprimé le gluten , diminuant simplement significativement. 

Par exemple, j’évite le pain le soir, car la nuit, le gluten s’installe dans l’intestin, mais je ne prive pas dans la journée. Pour le lactose, je suis intolérante depuis l’enfance, sauf le fromage. Je ne l’ai donc pas supprimé. 

Est-ce que cela m’a déclenché une thyroïdite ? Non, au contraire ! 

Ensuite, je me suis intéressée à mon intestin. Avec Hashimoto, j’avais souvent des problèmes de colites, de flatulences, … Une naturopathe m’avait conseillé de forcer sur les légumes, la salade, les tomates, le chou. Grave erreur ! Le chou déstabilise la thyroïde. Quant aux légumes en excès, j’avais l’intestin hyper irrité. 

Mauvaise pioche ! Donc prudence ! Allez-y doucement sur la verdure. 

Quant au sucre ! Je fais partie des addict au sucre. Mea culpa. Fort heureusement, je n’ai aucun signe de diabète. Il n’empêche que le sucre serait mauvais pour la thyroïde. Je n’ai pas compris pourquoi. J’évite d’abuser, de ne pas manger entre les repas d’aliments sucrés, mais je ne me prive pas. 

Le sucre stimule la libération de dopamine dans le cerveau et crée une sensation de plaisir et de récompense, plaisir qu’ont je n’ai aucune envie de me passer.

Alors allez-vous me dire, pourquoi je parle régulièrement de déséquilibre thyroïdien ?

Simplement parce que selon moi, et cela n’engage que moi, le plus gros souci est le stress.

Ce mal du siècle bousille quotidiennement notre thyroïde. Du stress à notre époque, on le retrouve partout : dans les médias, très anxiogènes, dans le travail, dans les trajets pour ceux qui prennent les transports, avec les enfants etc … Et je n’inclus pas les gros stress de la vie : divorce, deuil, violences conjugales, violences au travail etc

On le trouve partout. Une diététicienne m’avait conseillé le jus de citron pour limiter les effets du stress. C’est naturel, c’est plein de vitamine C, mais affirmer que c’est efficace …

Par contre, je rejoins ces personnes convaincues que le stress est le complice sournois d’un désordre thyroïdien.

Il est donc important de tout faire pour limiter son stress, et d’apprendre aux enfants à ne pas stresser. Tout d’abord, écouter son corps. Non, tout n’est pas que dans la tête ! Non, vous n’êtes pas folle. Non, votre souffrance invisible est bien réelle.

Il est également important de ne pas se focaliser sur la maladie en permanence. Totalement inutile d’aller faire une TSH tous les trente six du mois. Ne jamais oublier que la TSH peut fluctuer dans une même semaine, alors ne vous prenez pas la tête ! Un dysfonctionnement thyroïdien est anxiogène, augmente les angoisses, donc tout éviter pour ne pas stresser.

Courage les Papillons 🦋 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Thyroïde : pourquoi est-ce si compliqué d’être compris ?

Hashimoto et autres maladies thyroïdiennes

Douleurs musculaires, douleurs dos et thyroïde