Mes lectures de février 2025

 Le mois de février, mois le plus court de l’année, m’a permis de lire de très bons livres, principalement des thrillers, cette fois, même si j’en ai lus peu au final. 

La vallée des égarés de Céline Servat 

Taurnada éditions 

⭐️⭐️⭐️

Je remercie Taurnada Éditions et Joël pour ce service presse. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre, pourtant le début était alléchant. Le thème est commun, un corps retrouvé, pas dans un bel état, des policiers enquêtent. Introduire le don de coupeur de feu était bien trouvé. Tous les ingrédients d’un bon polar, seulement, c’est mou, sans vie, sans gros rebondissements, prévisible. Cela aurait pu être tellement plus fort avec ce coupeur de feu. Je suis vraiment restée sur ma faim ce qui est rare avec les romans de cet éditeur. 

Je n’ai pas non plus trop accroché sur l’alternance narrative du personnage principal, Marco, et la gendarmerie. Cela fait perdre de son intensité. 

Après, c’est une histoire que j’ai lue avec plaisir tout de même, et qui aurait juste mérité un peu plus de « punch ». 

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Les morsures du silence de Johana Gustawsson 

Édition CALMANN LEVY

Coup de ❤️

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Ah les livres suédois ! Comme je les aime ! Autant le style, les descriptions que l’histoire et celui-ci n’échappe pas à la règle. Un petit bijou. J’ai adoré l’histoire tout comme la psychologie des personnages principaux, Maïa et Aleksander. Le rythme est rondement mené, tandis que l’intrigue tient en haleine jusqu’au bout. Un excellent livre ! 

***

Outlander livre 9 l’adieu aux abeilles partie 1 et 2

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

J’ai adoré la série qui se stoppait à la saison 8 et une envie de connaître la suite m’a incitée à lire ce roman fort bien écrit, où j’ai retrouvé les personnages trop aimé de la série, Jamie, 

C’est une belle parenthèse littéraire que j’ai faite, bien loin de ma zone de confort. Après j’avoue avoir accroché parce que j’avais suivi la série, parce que sinon ce n’est vraiment pas mon genre de roman. 

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Ça aurait pu être le paradis de Camilla Grebe 

Édition Le livre de Poche

⭐️⭐️⭐️⭐️

Excellent roman de Camillia Grebe. J’ai beaucoup aimé la montée du suspense psychologique, ainsi que le personnage principal de Siri. Le travail psychologique est bien posé. Pas loin d’un coup de cœur, sauf que la fin est un peu tirée par les cheveux, trop rapide par rapport à toute l’histoire. Mais j’ai passé un excellent moment. 

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Apnée de Sonja Delzongle 

Édition de l’épée

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

J’ai toujours beaucoup aimé les romans de Sonja Delzongle et celui-ci n’échappe pas à la règle. Un plongeon dans un univers bien particulier celui des apnéistes, c’est vraiment passionnant. Quant à l’intrigue, elle est rondement menée avec un surprenant rebondissement au début de la seconde partie, il n’y a pas à dire : j’adore ce type de livre. L’enquête va alors débuter avec un personnage très attachant, Albane, qui va se trouver mêler à une histoire pire qu’une toile d’araignée, des cadavres en masse et un plaisir décuplé pour le lecteur. 

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Classée sans suite de Katrine Engberg

Fleuve noir

⭐️⭐️

Livre très plébiscité sur les réseaux sociaux, je me suis laissée tenter. Je n’avais jamais lu de livre de cette auteure, et pourtant je suis fan de l’écriture danoise, mais là, j’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire avec ces chapitres qui passent d’un personnage à un autre. Cela débutait pourtant bien avec le personnage de Liv Jensen puis on finit par se noyer complètement, preuve en est que pour la première fois depuis longtemps, j’ai dû prendre un papier et un crayon pour ne pas perdre le fil. La fin nous laisse sur notre faim, ce qui est bien dommage après tant d’efforts de lecture.

Je m’attendais vraiment à beaucoup mieux … et je ne sais pas si je lirais la suite, si elle reste dans le même style …

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TANT QU’IL RESTE UN PIANO Tome 2 Ella Johnson dans la tourmente de Alexandra Gaudy

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Toujours aussi belles les couvertures de cette auteure ! J’avais lu avec plaisir le premier opus de l’histoire de Ella que j’avais beaucoup aimé et j’avais envie de savoir ce qui allait lui arriver, car j’étais un peu restée sur ma faim. Après sa triste histoire avec Julian, la voilà en couple avec Corey, avec pourtant toujours dans l’ombre Julian, en pleine réflexion sur lui-même. Ella va se retrouver griser par sa gloire, au point de se perdre elle aussi, changeant d’amoureux, comme s’il lui était impossible de tourner la page. Ce qui est intéressant dans cette romance, c’est le rythme qui sonne comme une musique, revenant avec régularité, nous incitant à continuer jusqu’à la dernière page. La musique cachée derrière les mots donnent du punch à l’histoire. Je rappelle que les romances ne sont pas du tout mon genre de prédilection et pourtant, je me suis laissée bien malgré moi, embarquée, suivant ld couple Juliana/Ella qui s’attire autant qu’il se repousse, deux personnages complexes, que la musique rassemble au diapason. Après, je l’avais déjà dit lors de la lecture du tome 1, je n’aimais pas trop le personnage de Julian, et je suis surprise de voir dans cet opus, à quel point il a «  mûri ». Quant à Ella, j’avoue avoir beaucoup  moins de sympathie pour elle dans cette suite où la sympathique jeune femme du tome 1 est devenue un monstre d’égoïsme, ne pensant qu’à sa réussite, au détriment de son enfant. Je ne livrerai pas la fin, juste … ouf ! 

Une bonne romance à découvrir. Preuve en est, on fait corps avec les personnages jusqu’à les considérer comme réels. Ça, c’est bien jouer ! 

« La fin d’une histoire d’amour n’est pas toujours synonyme de déchirement mutuel. »

***

Le Passeur de Prospera de Justin Cronin

Robert Laffont

⭐️⭐️⭐️

Entre la dystopie, la philosophie, impossible de classer ce livre très original. 

L’écriture et le style sont accrocheurs même si cela peut sembler un peu froid, mais cela pose le style anticipation, je pense, ou l’univers de cette île Prospera. J’ai lu sans difficulté, après l’histoire est toute de même bizarre, surtout les cents dernières pages où on a vraiment l’impression de partir dans tout les sens, mais le scénario est vraiment original et recherché. C’est ce qui m’a accrochée et permis de tenir jusqu’à la fin. Ce roman m’a fait un peu penser côté psychologique au film The Truman Show. En tous les cas, Le passeur de Prospera ferait un excellent film, certainement plus accessible au cinéma qu’à la lecture. 

«  Une grande partie des interactions humaines se résume à ce genre d’échanges, moins une véritable conversation q’une forme de confession parallèle où les deux parties interprètent leurs monologues intérieurs. »

« Les mots nous entravent, tout comme le fait le monde. Il faut réussir à voir à travers pour trouver ce qui se cache vraiment là, sous la surface. »

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CRIMES EN ÉCOSSE de Karine MARIE

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Tout d’abord, je salue la couverture de cette auteure que je trouve superbe. Nous voilà cette fois projetés en Ecosse dans ce nouveau roman de Karine Marie. L’écriture de ce polar est originale, passant régulièrement d’un personnage ( le forgeur) à un autre  ( entre autre Alice, personnage phare de Karine que l’on retrouve dans ses romans. )

Le personnage de l’inspecteur en chef Gordon MacMurray employé à la Criminal Investigation Department se retrouve en charge d’un meurtre, celui d’une jeune femme dans une voiture. Cependant l’enquête piétine. La victime est belle, très belle, peut-être trop, habillée d’une robe de princesse. Un second cadavre va encore plus déstabiliser la police. Heureusement la jeune enquêtrice Morag va mettre son grain de sel de sel. 

Quant au personnage du forgeur, Daemon, personnage particulier intéressant à la psychologie ambivalente avec sa double nationalité est savoureux.

J’ai apprécié ce polar bon enfant, qui m’a rappelé les miss Marple d’une autre époque, teinté d’un zeste d’humour, aromatisé d’un soupçon de légèreté avec pour ne citer qu’Hélène, la délicieuse mère d’Alice.

Je trouve juste dommage que les chapitres ne soient pas mieux séparés, car il m’a souvent fallu revenir en arrière pour suivre parfaitement. 

C’est un livre sympathique que je conseille pour passer un agréable moment sans prise de tête. 

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J’ai lu une centaine de pages de « Ici et Maintenant » de Liane Moriarty et contrairement aux critiques élogieuses, je me suis ennuyée et j’ai abandonné le livre.