Comment être bien soigné avec un dysfonctionnement thyroïdien ?

 Qu’on le veuille ou non, c’est une réalité. Les dysfonctionnements de la thyroïde sont en augmentation. Environnement ? Pesticides ? Stress ou autres, peu importe au final. Seule cette réalité existe et doit être entendue.

La moitié des personnes soignées avec des antidépresseurs serait en fait atteint d’un problème de thyroïde ( hyperthyroïdie très souvent ou nodules)

Pourquoi les recherches ne précèdent elles pas la prise de ces traitements qui souvent font sur la durée plus de mal que de bien ? 

La majorité des malades de la thyroïde ne réclame qu’une chose : être bien soignés. 

Et pourtant, si on parcourt les groupes sur Internet, on ne peut lire que détresse et insatisfaction.

Pourquoi ? Pourquoi ces pathologies ne sont elles pas prises au sérieux ? 

Les dernières statistiques de 2023 montrent que 16% de la population française est touchée par un dysfonctionnement thyroïdien ( et ne sont pas comptabilisés dedans les maladies auto-immunes et les cancers) L’hypothyroïdie est 3 fois plus répandue chez les femmes que chez les hommes. Le nombre de nouveaux cas chaque année n’excède pas 4/1000 chez les femmes. Il est inférieur à 1/1000 chez les hommes.

Pire on sait aujourd’hui que la thyroïde post partum existe dans 10% des grossesses, et que même si la maladie ne dure pas ensuite, elle va bouleverser la jeune maman et multiplier les syndromes de bavy blues. 

Savez-vous que depuis 2020, la Haute Autorité de santé a déjà publié des travaux sur les maladies thyroïdiennes, assez surprenant, mettant en avant la nécessité de n’utiliser les bilans biologiques thyroïdiens que lorsqu’ils sont pertinents.

Et pourtant, 92% des médecins ne font que regarder la fameuse TSH.

De même, aitements l’HAS rappelle que la prise en charge d’une dysthyroïdie se fait dans le cadre d’une décision médicale partagée tenant compte des préférences des patients après explication par le praticien des différentes options thérapeutiques avec leurs avantages et inconvénients. En clair cela signifie que chaque malade a le DROIT de choisir son traitement, de prendre plusieurs avis, de demander des examens complémentaires.

Chaque jour, sur les groupes thyroïdiens, on voit des malades à qui on a imposé une marque de Levothyrox ou refusé une prescription. 

Devant cette incapacité à se faire soigner, la plupart des malades se taisent, souffrent en silence, sans oser parler des symptômes invalidants.

Seulement, lors d’un cas de Covid, de grippe ou simplement de rhino, le traitement «  des virus » devra englober les symptômes thyroïdiens. On notera plus de surinfections ORL par exemple et un antibiotique pourra être prescrit pour éviter les complications ( même si c’est viral …)

L’homme n’est pas né pour être malade, et comme disait un chercheur : « Parfois nous avons tellement hâte de guérir qu’il nous est impossible d’entendre ce que la douleur nous murmure. »

La thyroïde reste le moteur de l’organisme, le chef d’orchestre. Sans elle, tout perd en vrille. Il semblerait donc primordial de veiller à son bon fonctionnement. 

On fait un frottis aux femmes tous les deux ans, pourquoi ne ferait-on pas doser systématiquement la tsh ( dont le prix ne dépasse pas 5€ ) de la même manière ou au moins après les accouchements, lors des périodes de stress etc

Dernièrement une infirmière expliquait que plus de la moitié des malades atteints de dysfonctionnements thyroïdiens n’avaient pas eu cette recherche depuis plus de dix ans ( et dans le meilleur des cas)

Savoir que le chef d’orchestre de notre corps débloque est primordial ! Ne le laissons pas tout détériorer.

De nombreux retours de malades fortement découragés après un rv avec un spécialiste de la thyroïdien. Il faut savoir que ces derniers ne soignent pas que la thyroïde et c’est bien cela le vrai problème. Leur sujet de prédilection s’avère être principalement le diabète, et la thyroïde fait office de canard boiteux à côté. Mieux vaut un bon médecin traitant qui saura prendre du temps !

Nous savons tous que la France présente de plus en plus un désert médical.

C’est une triste réalité. Plus de possibilités d’avoir un médecin en cas d’urgence, les hôpitaux sont saturés. Des solutions pourtant s’offrent aux malades : les services médicaux en ligne en visio. Ayant eu dernièrement le Covid ( merci Hashimoto !), et n’arrivant pas à me sortir de cette toux épuisante, j’ai écouté les conseils de mon pharmacien et contacté un médecin en ligne ( je ne dirais pas quel site par respect pour la publicité). Quelle surprise ! Je suis tombée sur un professionnel qui connaissait la maladie d’Hashimoto sur le bout des ongles, qui a discuté plus de vingt minutes en faisant attention aux interactions médicamenteuses etc. Une chance ces médecins en ligne emphatiques. Une chance quand on en rencontre d’autres qui ne vont pas faire attention à notre dysfonctionnement et juste soigner la grippe, la gastro ou la covid.

Ne pas se désespérer ! Il y a vraiment des médecins qui sont à l’écoute même si ce sont de parfaits inconnus. 

Vous l’avez compris, être bien soignés est très difficile de nos jours et comme les dysfonctionnements thyroïdiens sont des pathologies sournoises, c’est souvent long et compliqué. Bien sûr, on peut choisir des médecins fonctionnels, très en vogue, mais hors de prix. En ce qui me concerne, mettre 200€ chaque mois pour des compléments alimentaires etc, ce n’est pas dans mes moyens. Mais chacun fait comme il sent. 

Là où certains vont opter pour ce type de « soins », moi j’ai choisi la gestion du stress et le travail sur moi-même et je vis maintenant, malgré plus de 6000 tpo, avec un minimum de symptômes.

À chacun de trouver ce qui lui convient le mieux. Comme pour un vêtement, ne pas hésitez à essayer avant d’acheter.

Bon courage les Papillons 🦋 

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