Thyroïde mode emploi bien se soigner

 Lors de la découverte d’un dysfonctionnement thyroïdien ou lorsque le traitement prescrit ne fonctionne pas au top niveau, il est important de bien cibler son traitement. Celui qui convient le mieux. Il faut pourtant différencier les différences dans les pathologies thyroïdiennes. Lors d’une maladie auto-immune, le plus gros problème se trouve être les anticorps qui vont attaquer la thyroïde. L’hypothyroïdie, tout comme la hausse de la tsh ne seront que les symptômes. Une personne va vivre différente selon son taux d’anticorps. Une personne avec un petit taux aura moins de difficultés à stabiliser qu’une personne avec 5000 tpo. 

Se faire traiter se fera donc de façon différente selon les personnes, selon leur âge, selon l’impact q’a eu la maladie. Il faut donc faire attention à ce qui se dit sur certaines chaînes YouTube où certains profils dits naturopathes, disent tout et n’importe quoi. Dernièrement, j’ai lu une de ces personnes que si on proscrivait le jus d’orange, on pouvait guérir d’une maladie comme Hashimoto. Fake bien évidemment ! 


La question qui revient souvent, vu le nombre de médecins sans empathie, par qui être soigné ? 

Il faut impérativement être suivi par un médecin en qui on a une totale confiance. Si vous n’accrochez pas avec votre médecin ou votre endocrinologue, mieux vaut en changer ! 

Faut-il impérativement un endocrinologue ? La réponse est non. La plupart des bons médecins savent soigner un dysfonctionnement thyroïdien et vu le manque de spécialistes dans notre pays, c’est une bonne nouvelle. Par contre, en cas de cancers thyroïdiens ou de nodules toxiques, mieux vaut chercher un endocrinologue réputé.

Rappelons que la spécialisation de l’endocrinologue s’articule surtout autour du diabète, maladie auto-immune jugée bien plus grave et difficile à traiter, et surtout mortelle. Ce qui fort heureusement n’est pas le cas de la maladie d’Hashimoto ou de Basedow.

Contrairement à certaines fakes news partagées sur les réseaux, autant Hashimoto est une maladie éprouvante, handicapante car invisible, autant on n’en meurt pas !

Il faut juste éviter de perdre totalement sa thyroïde détruite par les anticorps, car une autre maladie auto-immune pourra pointer son nez. Certains scientifiques affirment le contraire et pourtant on compte de plus en plus d’Hashimoto qui développent au fil du temps d’autres maladies auto-immunes. D’où je le redis l’importance de ne pas céder à l’envie de stopper son traitement.

Si on vous a prescrit un traitement d’hormones de substitution, c’est parce que vous manquez d’hormones thyroïdiennes. Donc stopper un traitement comme celui-ci peut être dangereux. 

Une adhérente de l’envol du papillon m’avait écrit ceci :

« Dites bien à tous les malades de ne pas stopper leur traitement. Il vaut mieux en changer, tester plusieurs. Suite à l’affaire du nouveau Lévothyrox, j’ai arrêté mon traitement ( j’avais été diagnostiqué six ans plus tôt).  Au début ce fut formidable tellement le traitement m’avait rendu malade. Je revivais totalement. À tel point que j’ai oublié durant six mois que j’avais une maladie de la thyroïde. Et puis un jour, je fus prise de vertiges, malaises, direction l’hôpital. Ma TSH avait explosé et en plus je me suis retrouvée avec du diabète et un lupus. Deux maladies auto-immunes encore plus graves ! Un an que je suis « traitée » de nouveau et toujours aussi mal. Je regrette d’avoir cédé à certains conseils. Il ne faut pas stopper un traitement. »

 

Se soigner, c’est ne pas laisser le corps se détruire, et seul un traitement de substitution peut combler ce manque. Ce traitement n’empêchera pas les « thyroïdites », c’est à dire les attaques de la thyroïde par les anticorps souvent liées au stress, aux changements de saison, à un virus etc, mais ce traitement permettra de vivre presque normalement. Il ne faut pas hésiter à en changer si au bout de deux mois ce traitement ne convient pas, car cela peut être dû à une intolérance à un excipient.

 

Bien comprendre que sauf dans le cas du nouveau Levo ( voir témoignage de Laurence L dans le recueil « Fiche thyroïde ! »), les symptômes persistants sont liés à la maladie et non au médicament. 

Il est important de rappeler que la prise du traitement n’a pas un effet immédiat. Trop de personnes pensent que cela agit comme un antibiotique, qu’au bout de quelques jours les symptômes disparaissent par magie. Il n’en est rien. L’hormone de substitution va mettre minimum 3 semaines à agir et sera optimal au bout de 6 semaines. Si des maux de tête surgissent au bout de deux jours, soit c’est une intolérance à un excipient ( d’où opter pour un traitement sans excipients : les gouttes serb ou le L_Soludose. ( non remboursé)

Idem, l’arrêt net d’un traitement donnant immédiatement un bien être est un leurre. Le « mieux » n’en sera que provisoire. 


 La liste des médicaments pour pouvoir faire son choix. 

https://www.vidal.fr/maladies/metabolisme-diabete/hypothyroidie/medicaments.html

 

En tous les cas, la recherche d’un traitement et du médecin idéal ne sont pas chose simple, mais l’important est de toujours écouter son corps, car c’est le malade et lui seul qui sait ce qu’il vit.

 

Prenez soin de vous les papillons !

Continuez à soutenir notre cause en lisant ce recueil, en partageant, en levant le poing pour une reconnaissance des dysfonctionnements thyroïdiens.


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