Interview Catherine Mottier

 — Présente-nous ton dernier ouvrage en quelques mots« Le cauchemar débute à midi pile » thriller psychologique. L’aventure peu ordinaire d’une mère de famille architecte au quotidien banal et ennuyeux. Grâce à la demande d’un client désirant faire appel à ses services, sa vie va prendre une tournure inattendue. Une rencontre avec un maître d’œuvre étrange et non moins séduisant, conteur exceptionnel qui l’abreuvera d’histoires de fantômes et de trésor, la sortira de son ennui. Un début aux allures parfois de romance, mais qui deviendra au fil des pages un cauchemar.

— Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Ce livre est la nouvelle version de mon tout premier roman dont j’ai récupéré les droits. Il s’inspire d’une anecdote réelle, celle qui m’a donné envie d’écrire.

— A quel type de lecteur s’adresse ton ouvrage ?

Essentiellement aux lecteurs de thrillers. Mais, il y a un mais, si vous aimez les quatrièmes de couverture dans le style « Le capitaine Trouduc, fraîchement divorcé, est sur les dents, le cadavre d’une femme éviscérée a été découvert sur les berges de la rivière, puis un deuxième et comme jamais deux sans trois, un troisième. Grâce à son incroyable flair et avec l’aide de son équipier, Jacky Michel, alcoolique abstinent, ils vont démasquer le méchant en un rien de temps ! » ne lisez pas mon livre.

— Quelles sont les principales qualités de ton livre ?

Certains passages délirants avec des personnages originaux.

— Quel message as-tu voulu transmettre à travers ton roman ?

Aucun en particulier. A chacun de mes livres j’essaie de démontrer qu’auto éditée ne rime pas avec nullité.

— Où puises-tu ton inspiration ?

Essentiellement dans un lieu, une atmosphère, souvent des bâtiments lugubres, en les voyant, je me dis « ici, il pourrait se passer ça » et c’est le début d’un roman.

— Combien de temps mets-tu pour faire un manuscrit ?

Plus de 18 mois, presque deux ans.

— Que préfères-tu dans la publication d’un livre ?

Peut-être le moment où je tiens le broché dans mes mains et que je le pose en évidence dans mon salon.

— Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je travaille sur un nouveau roman, un thriller psychologique, une sorte de huis clos, pas d’enquête policière cette fois. Les thèmes : groupes de rock des années 70 et 80 (réel et imaginaire) décoration des années 70, sosie vocal d’un célèbre chanteur, une résidence dans la région parisienne au début des années 90, des habitants étranges, des étudiants et le paranormal.

— Quel est ton genre de lecture de prédilection ?

Les thrillers

— Quel est ton livre préféré ?

Je n’en ai pas, cependant « Les emmurés » de Serge Brussolo a été une révélation.

— Quel auteur célèbre aurais-tu aimé être ?

Je ne me suis jamais posé la question, pourquoi pas Jules Verne même si je n’ai lu qu’un seul de ses ouvrages, pour son imagination fertile et son œuvre foisonnante.

— En dehors de l’écriture, quelles sont tes passions ?

Peinture, pas artistique, mais peindre des murs, repeindre des vieux meubles pour leur donner une seconde jeunesse.

— Un dernier mot pour les lecteurs ?

Amis lecteurs, si vous connaissez quelqu’un travaillant pour Netflix, je pense que parmi mes ouvrages, certains pourraient (bien sûr je parle au conditionnel) être l’objet d’une mini-série. Toutefois, même sans accointance avec un responsable, je vous invite à découvrir mon univers.

Merci Catherine pour cet interview. N’hésitez pas à lire ce roman qui ne vous laissera pas indifférent.

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