Une vie avant Internet ?
Faisant partie des dinosaures qui ont depuis longtemps tiré la sonnette d’alarme face à Internet, cette technologie novatrice dont plus personne ne peut se passer que ce soit pour payer, pour réserver, pour chercher une information, cette technologie reste dangereuse, je ne peux qu’avouer mon inquiétude vu l’avancée accélérée de l’IA. Piratage, violation de vie privée, usurpation des données, suivi de nos faits et gestes. J’en ai des frissons. Et pourtant, il y a eu une vie avant Internet, une vraie vie, une vie oubliée par beaucoup, une vie que la nouvelle génération ne comprend pas vraiment.
Avant Internet, les gens se retrouvaient régulièrement au café ou au parc, au lieu de passer des heures à tchatcher sur Whatssap. Avant, les gens se parlaient au téléphone. Aujourd’hui, qui reçoit un appel téléphonique d’un proche de moins de 45 ans ?
Avant, on s’écrivait de longues missives, pleine de souvenirs, l’amitié se conjuguait avec le timbre poste. Aujourd’hui, seuls les sms sont importants. Avant, on faisait une recherche dans un annuaire téléphonique. Certes, c’était long, mais parfois tellement amusant. Avant, on n’avait pas de GPS. C’est vrai que c’était parfois folklorique de se déplacer, surtout pour ceux qui ne savaient pas lire une carte routière, mais c’est ainsi que j’ai découvert des petits villages en province, que je n’aurais jamais trouvés sinon.
La vie avant internet me semblait moins agressive. L’anonymat des réseaux sociaux, de ces personnes qui arrivent ( je n’ai toujours pas compris comment) à se procurer des téléphones pré payés, ont ouvert la porte du tout et n’importe quoi, permettant même de faire accuser un tiers pour se couvrir. Ce monde avec Internet, même s’il reste fort utile pour une recherche médicale sécurisée, est un monde anonyme, dangereux et chronophage pour certains. Il faut savoir s’en protéger en restant éloigné. Il faut savoir faire la part des choses et surtout il faut savoir revenir par moment à la vie « d’avant », à ces moments conviviaux sans portable, sans ordinateur, sans téléphone, une vie où seule l’humain compte.
C’est juste mon avis qui ne conviendra pas à beaucoup …. Mais peu importe, un jour, ceux-là comprendront.
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